Quoi? Sur la photo? C’est Saint-Malo? Ah ben, ça démarre bien tiens….
Bref, cela n’a échappé à personne, car tous les journaux en parlent depuis deux jours. La Côte d’Azur vient d’être frappée par une violente tempête, et tout le petit monde des médias se fait maintenant un sang d’encre quant à l’organisation du Festival de Cannes. Aura lieu, n’aura pas lieu?
Alors que le suspens est à son comble, je souhaiterais quand-même revenir sur la catastrophe naturelle (et c’est peu dire) qui nous a touchés de plein fouet, nous les laissés pour compte azuréens, nous qui avons réussi là où tout le monde avait échoué: Nous avons tout reconstruit en 2 jours.
Et croyez-moi, ce n’est pas un mince exploit car après le passage de l’ouragan, rares étaient les bâtiments qui tenaient encore debout.
« Je n’avais jamais assisté à un tel désastre. C’est un véritable drame et je pense maintenant très fort à toutes celles et ceux qui ont du nettoyer leur paillasson le lendemain. » me confiait un jeune homme de treize ans.
D’ailleurs, pour remettre les choses dans leur contexte, et vous éclairer sur le tour de passe passe visant à dédramatiser le phénomène sous prétexte de festival, il me semble tout d’abord nécessaire de vous présenter cette série de clichés prise avant, pendant, et après le drame. (éloignez les enfants, les images sont dures)
Voilà tout d’abord une première image de la ville de Cannes avant la tornade. (oui, c’est encore Saint Malo)
En maintenant, voici une série d’images de la Ville de Cannes pendant la tornade…
Puis pendant l’horrible séisme…
Puis un cliché de l’incendie qui a suivi…
Je vous avais prévenus, les images sont choquantes, et je vous laisse un peu imaginer l’état de détresse dans lequel s’est trouvée la population locale.
« La météo, c’est des enculés! ils nous ont tout pris. ils ne nous restait rien. » me confiait encore le même adolescent de 13 ans, choqué et déboussolé.
Mais fort heureusement, comme dans tous les moments difficiles, un immense élan de solidarité a vu le jour, et une généreuse chaîne d’entraide s’est déployée dans tout le sud-est. Dès le premier bulletin d’information faisant état du lourd bilan (2 cormorans blessés, dont un dans un état critique) des bénévoles accoururent des quatre coins du globe (oui, je sais, il est rond), afin de prêter main forte aux plagistes agonisants.
On parlerait même d’un certain Barack Obama qui aurait été aperçu en train de donner un biberon de lait à un chaton en détresse.
« Quand j’ai entendu l’info sur RMC, j’ai pris mon imper, et je venu. Je n’ai pas hésité une seule seconde. On ne peut pas rester insensible à ce genre de drame. En 48 heures, nous avons tout reconstruit, et le festival aura bien lieu. » me confiait le Barack en question.
La preuve par l’image:
Grosses bises et à bientôt.