Ce n’est pas la même chose pour un footballeur de jouer sur un terrain synthétique et sur un terrain naturel et les caractéristiques de la structure du terrain en sont la cause principale. Pour être à l’aise sur une pelouse artificielle, il faut faire un choix judicieux de crampons.

Les équipes doivent s’adapter progressivement

Si on ne s’amuse pas avec les crampons qu’on utilise sur les terrains naturels pour jouer sur un gazon artificiel, c’est parce que sur ce dernier, l’accroche est plus agressive en raison de sa plus grande dureté. Ce qui se passe aujourd’hui, c’est que de plus en plus de localités, notamment dans les zones urbaines, se laissent convaincre par les avantages des terrains synthétiques sur les plans de la facilité d’entretien et de la praticabilité. Cela oblige donc chaque équipe à revoir ses habitudes et ses équipements afin d’être prêt à s’adapter au gazon synthétique du terrain de foot où elle est susceptible d’être appelée. Au niveau matériel, il n’y a pas grand-chose à changer sinon le type de crampons à offrir aux joueurs.

Crampons pour le gazon synthétique d’un terrain de foot

Comme un terrain synthétique est plus dur qu’un terrain naturel, il va de soi que les crampons à privilégier sont ceux plus mous, dont les modèles en caoutchouc, moins courts et avec comme qualité supplémentaire une répartition équilibrée sur toute la surface de la voûte plantaire, ce qui se fait avec un nombre plus grand. Ces critères sont évidemment à l’origine de la création des semelles AG ou Artificial Ground dont les crampons sont moulés, ronds ou coniques, courts, nombreux et plus souples. Ces exigences font aussi des crampons Turf l’idéal, du moins sur terrain sec, puisqu’ils dépassent même les AG en termes de souplesse et de nombre mais n’ont toutefois pas une adhérence optimisée.

Les crampons à bannir

A la lumière de ce qui précède, on comprend que l’erreur, ce serait de porter les crampons en aluminium qui sont durs et longs sur une pelouse synthétique. La raison d’être de ces crampons SG, c’est de pouvoir s’enfoncer dans une herbe qui a une bonne épaisseur. Non seulement, ils abîmeraient le gazon artificiel, mais le gêne ressenti à l’occasion de leur utilisation est susceptible de causer des chutes et des torsions qui mettront à mal le joueur sans parler de la fatigue accentuée de ses muscles et articulations, voire leur blocage, dû à l’importance de son effort pour gérer chaque manœuvre, chacune de ses évolutions. D’ailleurs, les propriétaires des terrains synthétiques défendraient l’utilisation des crampons à lamelles ou à chevrons qui ruinent la pelouse artificielle. Parce que le gazon synthétique d’un terrain de foot est moins épais, plus dur et ne repousse pas, il convient d’utiliser dessus des crampons dits Artificial Ground, courts, souples et plus nombreux afin de ne pas entraver l’évolution du joueur ni de ruiner précocement l’herbe artificielle.