Qu’est ce qu’on ne peut pas faire avec les cocottes ? Elles méritent bien leur appellation de faitout. Elle sont de différents types cependant. Il y en a qui ont l’air vraiment solide sans toutefois être trop pesantes : celles dites « en pierre » et qui le sont en raison de leur revêtement en minéral. Mais pourquoi un tel revêtement même s’il faut reconnaître que c’est esthétique ?

Une cocotte en pierre : résistante et saine

Quand elle est dite en pierre, une cocotte est faite d’un métal recouvert d’une couche de 2 à 5 mm de poudre de grès, de granite ou encore de marbre. Le procédé de collage de cette couche ne fait pas intervenir la célèbre substance toxique PFOA et assure au matériel une qualité anti-adhésive. L’assurance de sa solidité est telle qu’habituellement, son fabricant est à même d’offrir une garantie allant au-delà de deux décennies. Cela veut dire qu’elle est beaucoup moins sensible aux éraflures et aux fissures que ses semblables en terre cuite ou en céramique. L’une des grandes qualités que lui procure les minéraux, c’est la faculté de bien absorber la chaleur et de la restituer de façon homogène dans tout son intérieur. Il s’ensuit une répartition harmonieuse de la cuisson à l’intérieur de la cocotte en pierre et ce, quel que soit le type de feu exploité, même la plaque à induction, et quelle que soit la puissance de feu fournie.

Une cocotte qui préserve le goût des aliments

De par le caractère anti-adhésif de son revêtement, la cocotte en pierre n’exige pas toujours de la cuisson des ingrédients l’ajout de matières grasses. C’est déjà un facteur de réduction du mauvais cholestérol dans l’alimentation. Par ailleurs, ses utilisateurs partagent l’expérience des populations des campagnes où le matériel de cuisson est essentiellement fait dans une matière naturelle dont notamment la terre : les aliments qui y sont préparés ont une saveur naturelle et relevée qui évoque une grande richesse en nutriments. C’est l’outil idéal pour la cuisson de tous types de plats et pour en improviser de nouveaux. Accompagné d’un couvercle en verre pour une cuisson hors four, il peut s’accompagner aussi d’un couvercle en pierre, lequel couvercle peut être utilisé seul pour par exemple aller dans le four et y faire dorer de la viande ou du poisson. Une cuisson à l’étouffée se fait dans le four avec la cocotte et son couvercle en pierre jusqu’à une température de 240°C.

Le mode d’emploi pour une cocotte durable

La solidité légendaire de la cocotte en pierre ne signifie pas qu’on peut la maltraiter comme on veut. La facture serait d’ailleurs assez lourde. Pour ne pas casser son revêtement, il faut se garder de la soumettre à un fort contraste de températures. La règle est aussi de ne jamais verser de l’eau froide dans la préparation se trouvant dans la cocotte et de ne jamais laver à l’eau froide son couvercle qui est encore brûlant. Ne jamais chauffer la casserole à vide non plus. Pour préserver le goût d’une préparation, il n’y a pas besoin d’y verser de l’huile. Enduire la surface interne avec au plus deux gouttes d’huile à l’aide d’un essuie-tout avant la cuisson suffit. En ce qui concerne le nettoyage du matériel, le frotter avec un chiffon humide quand il est refroidit devrait suffire. Il est conseillé de n’utiliser que des spatules en silicone ou en bois avec ce type de cocotte.

Conclusion

La cocotte en pierre est l’idéale pour réaliser une cuisson rapide ou très progressive mais toujours homogène avec un quelconque type de feu et obtenir un plat aux goûts naturels et relevés. Elle doit ces qualités à la nature du minéral de son revêtement qui par ailleurs lui procure une solidité permettant aux fabricants d’offrir à ses acheteurs une garantie très longue durée.