Il est très fréquent que le scanner thoracique soit inclus dans le bilan à faire d’un patient parce qu’il serait concerné par une pathologie ou une lésion au niveau du thorax qui abrite l’organe respiratoire et le cœur. Comment se passe la démarche diagnostique correspondante ?
Le scanner thoracique pour un diagnostic du buste
Le scanner va servir à réaliser une imagerie en coupes du thorax afin de mettre en exergue l’aspect structurel du parenchyme pulmonaire du plèvre, de la paroi thoracique ainsi que du médiastin. Il a pour but de révéler les anomalies structurelles se rapportant aux vaisseaux, aux bronches, aux plèvres, à l’œsophage, aux ganglions, au cœur, aux vertèbres, aux côtes et aux muscles. Deux décennies auparavant, l’appareil servant à le faire disposait d’un capteur qui remplaçait déjà l’archaïque film pour l’enregistrement des images mais aujourd’hui, un modèle comme celui exploité par le centre d’imagerie RIPN pour tout scanner à Paris dispose d’une soixantaine de capteurs permettant de réaliser des centaines de coupes de 1 mm d’épaisseur pour une analyse parcimonieuse sous tous les angles.
Le déroulement d’une séance de scanner thoracique
Le patient allongé sur le dos sur un lit, immobile et les bras disposés derrière la tête pour un scanner du thorax, est isolé dans la salle de scanner. Le lit se déplace alors à travers un grand anneau afin d’effectuer l’imagerie du thorax pendant une dizaine de minutes environ. Pendant ce temps, l’équipe médicale l’observe depuis une autre salle, prête à intervenir à tout moment en cas de besoin et donnant des instructions. L’imagerie demande parfois qu’un produit de contraste soit injecté dans le sang du patient et cela sera fait par voie intraveineuse ou par une petite piqûre au pli du coude. A l’issue de la séance, le patient recevra les premiers commentaires de l’équipe médicale et il lui sera conseillé de boire beaucoup d’eau pour éliminer le liquide de contraste injecté.
Les principales raisons d’un scanner thoracique
S’il vous sera demandé de faire un scanner à Paris au RIPN par exemple, ce sera parce que vous seriez concerné par une pathologie pleurale comme le mésothéliome, par l’emphysème ou encore par un syndrome interstitiel comme la sarcoidose ou la fibrose. Ce serait aussi parce que votre médecin aura besoin d’un diagnostic et d’un bilan d’extension se rapportant à une tumeur thoracique. Si le cas du patient concerne l’embolie pulmonaire, il lui sera fait un angioscanner, c’est-à-dire un scanner avec injection de liquide iodé dans le sang mais dans ce cas, un bilan rénal doit être fait pour éviter l’aggravation d’une éventuelle insuffisance rénale.
Conclusion
Certaines pathologies intéressant l’organe respiratoire requièrent la réalisation d’un diagnostic incluant le scanner thoracique. Parfois, ce scanner nécessite l’utilisation d’un liquide de contraste dans le sang et alors, une analyse supplémentaire sera faite sur le patient. A noter que le scanner n’est pas à faire subir à une femme enceinte.