Une des plus grandes préoccupations de l’Afrique Subsaharienne constitue l’accès à l’eau potable pour les habitants du continent. Il est difficile de se procurer une eau propre, saine, qui correspond aux normes d’hygiène de base. Les maladies que provoque la mauvaise qualité de l’eau touchent ainsi les trois-quarts de la population dans cette zone du monde. 20% des ménages ruraux se trouvent à au moins une heure de trajet d’une source d’eau potable, les habitants s’inquiètent réellement des conséquences de l’aménagement et de la gestion des points d’eau, la participation financière n’est pas suffisante, et parfois, certains se retrouvent même à puiser dans les fleuves ou les lacs, sachant que les eaux usées ne sont pas traitées mais rejetées dans la nature. 380 millions de personnes se trouvent privées d’un accès à l’eau potable. Le problème ne se situe pas dans le manque de sources d’eau mais dans sa gestion. Quelles solutions possèdent donc le pays afin que les populations puissent s’abreuver sans danger ?
Une meilleure gestion de l’eau qui passe par les gouvernements
Au niveau local, l’approvisionnement en eau n’est pas assuré correctement. Les municipalités n’ont pas la main sur la gestion de l’eau, même si elles devraient l’avoir au regard de la loi. Parfois, il n’y a aucun intérêt de la part des gouvernements sur la question et donc aucun apport financier pour les populations subsaharienne. Les états n’ont également pas forcément l’argent, une aide extérieure est donc indispensable. Il s’agit de former une réelle coopération entre les organismes privés en particulier et les pays d’Afrique subsaharienne afin de les aider à trouver des solutions profitables sur le long terme. L’accès à une eau de qualité met en jeu aussi bien la santé que des domaines comme l’agriculture, l’industrie, l’aménagement urbain… Chaque commune doit pouvoir adapter la gestion de l’eau à ses besoins, ainsi que ses infrastructures à son mode de vie, comme l’énonce la loi pour certains pays.
Un investissement financier conséquent nécessaire à la distribution de l’eau
Le développement des infrastructures est primordial à la santé publique, la distribution et l’assainissement de l’eau sont des points vitaux pour les populations. Les moyens financiers sont inexistants et empêchent de développer un véritable réseau d’eau potable. En effet, 50% de l’eau est perdue dans les réseaux de distribution actuels. Il est nécessaire d’apporter un soutien en argent pour construire des systèmes d’alimentation en eau capables de soutenir une meilleure capacité de production, un renouvellement des installations existantes, l’instauration d’un suivi, il faut créer un système en somme plus élaboré, adapté à ces pays dont la croissance démographique ne fait qu’augmenter. Les aides financières des organisations publiques ne suffisent pas, c’est pourquoi il est urgent pour les organisations privées d’agir.
Un besoin d’éduquer la population à propos de l’eau, directement lié à sa bonne utilisation
Des tensions se manifestent dans les populations en ce qui concerne la question de l’eau. En plus des mises en œuvre nécessaires citées plus haut, bien informer les habitants sur l’utilisation qu’ils doivent faire de l’eau est essentielle. La bonne collecte de ces eaux usées protègerait l’environnement et surtout la qualité des sources d’eau. Le rejet de ces eaux dans la nature pollue les sols et empêche leur réutilisation saine grâce au traitement des eaux. L’hygiène de vie des africains est menacée.
L’Afrique est le continent avec le taux d’urbanisation le plus élevé au monde, et beaucoup trop de pays souffrent encore d’un manque d’eau dangereux pour les habitants. C’est la raison pour laquelle toute aide pour aider le continent à se développer dans des conditions adaptées est précieuse. Aujourd’hui, le problème de l’Afrique est une préoccupation majeure, et une organisation telle qu’une association puits en Afrique peut faciliter l’accès à l’eau potable et améliorer les conditions de vie pour une grande partie des habitants en construisant des points d’eau comme des puits