La vanille de Madagascar est une épice produite dans la région de SAVA. Elle est très prisée que ce soit par la population locale ou par les étrangers. Elle est en effet de très bonne qualité grâce à sa haute teneur en vanilline. Elle fait partie des produits d’exportations. L’île est d’ailleurs le plus grand exportateur mondial avec près de 1 400 tonnes actuellement.
Les règles à respecter dans l’exportation de la vanille de Madagascar
L’exportation de vanille madagascar est soumise à certaines normes. En effet, pour exporter cette épice, il faut respecter des règles. Tout d’abord, il faut que la vanille soit accompagnée d’un certificat phytosanitaire et d’un formulaire douanier. L’exportateur doit en effet déposer une facture et une preuve de paiement au niveau de la douane malgache. Si c’est seulement des échantillons, le poids ne devrait pas dépasser les 1,5 kg. Après, il faut aussi que le produit soit impérativement étiqueté, certifiant ainsi que la vanille exportée a été bel et bien récoltée la même année.
Par ailleurs, il est strictement interdit d’exporter de la vanille emballée sous vide. Après, il faut éviter d’exporter les gousses de vanille avec un taux d’humidité supérieur à 38 %, immatures, ou contenant des moisissures.
Le respect des normes sanitaires de la vanille de Madagascar
La vanille de Madagascar est aussi soumise à des normes sanitaires imposées par l’Europe. Ces dernières s’agissent surtout du processus de transformation. Tout d’abord, il faut que les surfaces de travail soient bien désinfectées et dératisées. Les gousses stockées constituent un approvisionnement important en nourriture. À cet effet, il faudrait nettoyer les locaux après chaque journée de travail. Puis, il faut aussi interdire l’accès aux animaux dans ces locaux.
Dans la préparation de la vanille de Madagascar, il est également impératif d’avoir une bonne hygiène corporelle. Les mains et les vêtements de travail doivent être propres avec le port obligatoire d’une charlotte pour recouvrir les cheveux. Enfin, les ustensiles, les tables de tri, les paniers, les couvertures en laine et les fûts d’échaudage entre autres doivent également bénéficier d’une propreté impeccable, afin d’éviter toute contamination biologique des gousses de vanille.
Les autres règles imposées par l’Europe sur le processus de transformation d’une vanille de Madagascar
Dans le processus de transformation de la vanille de Madagascar, l’Europe impose également des règles strictes sur d’autres points. Ceux-ci concernent l’utilisation des additifs alimentaires, de résidus de pesticides et des métaux lourds. Ensuite, la vanille exportée devra permettre aux pouvoirs publics de retrouver facilement sa provenance en cas de contrôle sanitaire. Pour l’emballage, il faut qu’elle soit exportée dans des emballages spécifiques comme les boîtes en fer blanc. L’intérieur devra être obligatoirement recouvert de papier paraffiné, sulfurisé voire même de plastique alimentaire.
En matière de droits de douane, l’île de Madagascar fait partie des bénéficiaires d’accords de partenariats économiques, permettant aux exportateurs de réduire leurs taxes. Toutefois, tout exportateur devra être en mesure de prouver que sa vanille provient effectivement de Madagascar, en présentant par exemple le certificat d’origine « formulaire A ».