Tout candidat au permis de conduire a la possibilité de se préparer au mieux à l’épreuve de conduite en simulant l’évènement dans sa totalité. Pour cela, il passe ce qui est connu comme examen blanc du permis de conduire. Cela n’est cependant faisable qu’au sein des auto-écoles qui proposent cette formule. Que faut-il savoir au sujet de cet examen ?
L’examen blanc du permis de conduire dans son principe
Examen blanc voulant dire simulation d’un examen officiel mais sans délivrance de diplôme à la fin, celui du permis de conduire a pour objet l’entraînement du candidat aux situations réelles de l’épreuve de conduite auxquelles il aura à faire face au jour J. Dans cette simulation, c’est le moniteur qui joue le rôle de l’examinateur et il fera vivre à l’examiné par anticipation ce que celui-ci aura à vivre plus tard, hormis pour le résultat. Cela veut dire que le temps passé sera identique à la durée réelle impartie à l’épreuve, soit une trentaine de minutes, et le parcours le même que celui de l’examen, sinon similaire dans ses caractéristiques. Le moment de faire faire l’examen blanc à un candidat sera déterminé par le moniteur de conduite habituel de l’élève après évaluation de sa capacité. Certaines auto-écoles proposent l’examen blanc, d’autres les formations intensives comme l’auto-école Pedagomi qui est spécialisé dans le permis accéléré à Paris.
Les points considérés lors de l’examen blanc
L’examinateur-inspecteur, c’est-à-dire ici le moniteur, établit une grille d’évaluation du permis pendant la simulation. Il donnera les points à chaque type de compétences à évaluer pendant l’épreuve. L’installation au poste de conduite sera notée sur 2 points ; Les vérifications intérieures et extérieures sur 3 points ; La manipulation des commandes et le fonctionnement du véhicule sur 3 points ; La prise d’information sur 3 points. La maîtrise de l’allure sur 3 points ; Le respect de la réglementation en vigueur sur 3 points ; La bonne communication avec les autres usagers sur 3 points ; Le positionnement sur la chaussée sur 3 points ; Le respect des espaces de sécurité sur 3 points ; L’autonomie et la conscience du risque sur 3 points. En outre, il y a deux points de bonus notés sur 2 points dont l’un relatif à la courtoisie au volant et l’autre à la conduite économique. Il y aura les manœuvres obligatoires qui peuvent être à l’origine de fautes éliminatoires.
Le déroulement de l’examen blanc
Exactement comme pendant le vrai examen, le moniteur explique à l’élève le déroulement de l’épreuve après que ce dernier se soit installé au volant. Il lui précise les directions à prendre et les manœuvres à exécuter. Il questionne l’examiné sur des aspects techniques du véhicule. Dans le courant de l’épreuve, aucun commentaire sur la conduite et le comportement du candidat ne sera fait par l’examinateur, exactement comme au jour de l’examen. Il se contentera de remplir sa grille d’évaluation. Un débriefing sera fait après cet examen blanc et les points faibles seront retravaillés. A noter que les fautes éliminatoires commises vaudront à l’élève d’effectuer des heures de conduites additionnelles avec le coût que cela implique. Ce ne sont pas toutes les auto-écoles qui proposent l’examen blanc. Pour savoir si c’est possible dans la formule « stage intensif », on peut se renseigner auprès de l’auto-école de permis accéléré à Paris, Pedagomi.
L’examen blanc du permis de conduire est une répétition de l’examen réalisée dans les conditions réelles de l’épreuve de conduite. Cette mise en situation apprête le candidat aux réalités du processus à l’issu duquel il devrait obtenir son permis. Son principal avantage est de permettre de se perfectionner sur la base des points relevés dans la grille d’évaluation.