La beauté et l’harmonie des jardins et espaces verts que nous trouvons dans les villes et chez les particuliers n’auraient jamais été comme nous les trouvons maintenant si les paysagistes n’étaient pas là. Être un architecte paysagiste, c’est être en possession d’un diplôme d’Etat qui équivaut à un bac +5.
Le chemin qui conduit vers le métier de paysagiste
Les paysagistes ne courent pas les rues et de même, les centres qui forment au métier ne sont pas très nombreux. En France, il y a les Ecoles Nationales Supérieures qui sont respectivement à Marseille, à Bordeaux, à Blois et à Lille. Pour devenir paysagiste, il faut partir d’un BTS Aménagements paysagers après l’obtention d’un Bac S ou STAV, puis suivre des études spécialisées pendant 3 ans et soutenir son mémoire pour obtenir le diplôme d’Etat de Paysagiste. Un ingénieur sortant de l’Institut supérieur d’agriculture de Lille ou d’Antibes ou sortant de l’Institut supérieur des sciences agronomiques de Rennes peut aussi s’intégrer dans le cursus si sa spécialité concerne l’aménagement paysager dans le premier cas et le paysage dans le second cas.
Le panel de compétences du paysagiste
Avoir fini l’étude pour le paysagiste, c’est devenir un spécialiste de la conception d’espaces extérieurs, privés ou publics. Cela implique d’être compétent dans un grand nombre de domaines. Il est en effet impliqué par tous les aspects d’un projet engendrant la transformation du paysage et donc de connaître les règles qui s’y appliquent. Cela concerne entre autres les contraintes environnementales intéressant les rues, les places, les squares, les cours d’eau, les voies ferrées et le reboisement, mais aussi le côté administratif qui inclut l’appel d’offre, le contrat et l’acte d’engagement en plus de l’aspect technique qui fait entrer en jeu l’architecture, la végétation et les réglementations les concernant.
Les aptitudes associées du paysagiste
Les connaissances techniques et associées fournies par le parcours d’étude du paysagiste ne suffisent pas pour faire de lui ce spécialiste « touche à tout ». Il faut au paysagiste bien sûr avoir un sens artistique et être sensible à l’harmonie entre les végétaux et les infrastructures, mais il faut à cet homme de terrain aussi être résistant physiquement et psychiquement, avoir une bonne aptitude à la communication, être doté d’une habilité manuelle, oser imaginer et proposer des transformations aussi bien étonnantes que bénéfiques sur tous les plans, être concentré, méthodique, planifié et aussi informé des positions ergonomiques lors de l’accomplissement des gestes techniques.
La transformation du paysage rural ou urbain par une construction ou un aménagement relève de la compétence du paysagiste, cet expert qui a est reconnu par l’Etat comme architecte des espaces extérieurs après 5 ans d’études à partir du Bac S ou une formation avec un ingéniorat spécialisé paysage ou aménagement paysager en poche.